mardi 27 avril 2010

Imprévu

Lundi, 14h. Appel de n+2:
-"Est-ce que je peux passer te voir vers 15h? J'ai un projet urgent qui vient d'arriver, on peut en discuter au coin café.
- Pas de problème
."
15h arrivent. n+2 passe la tête par l'entrebaillement de la porte, Popo prend diligemment son calepin et un stylo et, tout en se dirigeant vers le café, se demande à quoi ressemble l'urgence de ce lundi.
-"On a un problème au Sénégal. Ca te dirait d'aller en Afrique de l'Ouest pendant 6-7 mois?
- ...
- n+2 (b) est venue me voir il y a une demi-heure pour m'en parler, leur n+1 local a apparemment eu un accident et est en arrêt pour longtemps. Ils ont un projet à mener et ne peuvent pas attendre. Ca ne m'arrange pas, mais c'est une super opportunité pour toi; N+3 est déjà d'accord. Je vais lui demander un financement pour te remplacer.
- Mon n+1 est au courant?
- Non, j'attends d'abord ta réponse.
- C'est pour quand?
- Hier.
- Il faut que je réfléchisse. En plus je pars en vacances jusque mi-mai.
- Je comprends, bien sûr. Vois avec eux pour le briefing
."
Merde, les cons.

Evidemment que j'accepte.


lundi 26 avril 2010

Paille et poutre

Sur le blog de Predictably Irrational, extension de l'excellent bouquin du même nom, ce billet intitulé "Pouvoir et hypocrisie morale" dont je vous livre une traduction in extenso et impromptue:
"Joris Lammers et Diederik A. Stapel (de l'université de Tilburg) et Adam D. Galinsky (de Northwestern University) ont mené cinq expériences sur la morale des faibles et des puissants.

Simulant une organisation bureaucratique, les participants furent assignés aléatoirement à un poste de pouvoir (Premier ministre) ou subalterne (fonctionnaire), le Premier ministre pouvant contrôler et diriger les fonctionnaires. Les chercheurs présentent ensuite lesdits participants avec un dilemme moral sans aucun lien apparent avec leur poste: oubli de déclaration d'une partie des revenus au fisc, violation des règles de circulation, et possession d'un vélo volé. Dans chacun des cas, les participants devaient noter l'acceptabilité de chaque acte sur une échelle de 1 (complètement inacceptable) à 9 (complètement acceptable).

La moitié des répondants devaient indiquer le niveau d'acceptabilité de l'acte s'ils l'avaient eux-même commis, tandis que l'autre moitié devait juger du cas où d'autres l'auraient commis.

En comparaison de ceux dénués de pouvoir, les puissants se sont avérés plus stricts sur leur jugement des transgressions des autres, mais plus laxistes en ce qui concernait leurs propres torts: "le pouvoir augmente l'hypocrisie, c'est-à-dire que les puissants montrent un plus grand écart entre ce qu'ils font et ce qu'ils recommandent".

Joris et Adams émettent l'hypothèse que cette connection entre hiérarchie et hypocrisie est liée à la conscience des droits qui viennent avec toute position de pouvoir. Mais que se passe-t-il si vous enlevez ces droits en signifiant aux participants que leur pouvoir est illégitime? L'effet pouvoir-hypocrisie devrait disparaître.

Afin de tester leur idée, il fut demandé à 105 étudiants néerlandais de décrire une expérience lors de laquelle ils furent soit aux commandes, soit soumis aux évènements. La moitié des participants devaient parler d'une occasion où leur statut, bas ou élevé, était mérité (et légitime), tandis que l'autre moitié parlait d'une situation où ce même statut était immérité. On leur demanda ensuite de classer l'acceptabilité du dilemne du vélo cité plus haut.

Résultat: quand le pouvoir (ou son absence) était légitime, les puissants firent montre d'hypocrisie morale (jugeant les autres plus sévèrement qu'ils ne se jugeaient eux-même), alors que ceux dénués de statut étaient beaucoup plus cohérents - exactement comme lors de l'expérience précédente. Mais lorsque le pouvoir (ou son absence) était vu comme illégitime, les puissants ne firent pas montre de cette même hypocrisie: celle-ci était au contraire inversée, les puissants illégitimes étant plus stricts envers leurs propres transgressions qu'ils ne l'étaient envers les autres."
Si vous n'avez pas encore fait le lien avec Monsieur de la Fontaine, ce n'est pas grave. Par contre, ce qui est vraiment intéressant est qu'on a là une démonstration de ce que beaucoup de gens ont déjà relevé intuitivement, à savoir l'existence sur Wikipédia d'une prime à l'ancienneté: celle-ci ne protège pas simplement les admins, mais bien tous ceux ayant l'enviable statut de "piliers" (le statut wikipédien étant essentiellement social). L'inverse est également vrai lorsque l'on a affaire à ces nouveaux contributeurs venus pousser leur point de vue, et qui face à la résistance communautaire ont assez rapidement tendance à considérer la position des admins comme illégitime (traduire par "stalinienne" ou "fasciste"), occultant au passage leurs propres torts.

Je doute qu'en avoir conscience change quoi que ce soit dans nos attitudes respectives, mais tout au moins pourra-t-on se dire qu'on n'a pas rêvé.


Dan Ariely, Predictably Irrational: The Hidden Forces That Shape Our Decisions, 304p., 2008, 9€; disponible en français sous le titre C'est (vraiment ?) moi qui décide et pour... 19€!

samedi 24 avril 2010

Meet the Cabal

Il est de bon ton de prétendre appartenir à une cabale wikimédienne1, on peut même apercevoir des hiérarchies entre les régions ou les projets2. Mais la Cabale, la Vraie Cabale, c'est celle qui préside à nos destinées wikimédiennes, est donc mondiale3 et gouverne tous les projets. Le reste c'est comme si Monsieur Georg Waldburger4, maire de Conters im Prättigau se croyait aussi important que Doris Leuthard4. Ou bien LaRene Younghans4 (qui préside l'advisory board de Beatty) que Barrack Obama4.

Bien entendu, aller dans l'über-naos cabalistique n'est pas donné au premier clampin venu. C'est un chemin parsemé d'embûches, similaire à celui d'Ulysse5.

Après moult tractations, j'ai réussi à y aller. Il faut d'abord connaître de bonnes personnes (l'homme qui a vu l'homme qui a vu l'homme qui a vu [ajouter ici le prénom voire le diminutif6 d'un membre du board]). Puis, il faut se rendre sur place à savoir sur la côte ouest américaine après s'être vu répondre « ouais, ouais, pas de souci, tu peux passer, contacte moi quand t'es là bas ».
Étant peu à l'aise avec les grands de ce monde7, je me suis dit qu'une offrande serait bien vue. De mon pays d'adoption de résidence, je ne vais pas apporter des lingots (trop m'as tu vu et puis la levée de fonds récente a été fructueuse), non je vais plutôt opter pour une saveur chocolatée.


Ceci n'est pas une bonne idée d'offrande


Ensuite, il faut avoir l'adresse exacte puis donner son nom pour que le contact le passe aux nombreux vigiles de faction en bas de l'immeuble. L'adresse est trompeuse, c'est pour sélectionner les personnes qui vont dans une rue au nom proche mais pas identique. Ensuite, au numéro indiqué, il y a une boulangerie... il faut aller à l'immeuble d'à côté (qui a le même numéro, je ne cherche pas à comprendre), puis passer le cerbère de l'entrée et enfin monter au bon étage et frapper à la porte.

Et là, c'est le nirvana tant attendu, la découverte de la partie publique (faut pas déconner non plus) des locaux de La Cabale. Je note tout de même les gros tuyaux (en fer) au plafond, cela me rappelle Gaston Lagaffe qui avait fait un réseau (en tuyaux transparents) pour que son poisson rouge puisse se balader. On peut ajouter son pseudo sur la liste des visiteurs et papoter en entendant « Tu pourras dire que t'étais à quelques mètres de Mike Godwin ». Je pense que je vais en faire un T shirt, tiens.

Bref, voici le récit de ma rencontre avec la Cabale (les personnes n'ayant pas d'humour sont priés de cliquer sur la petite croix en haut à droite avant de s'énerver), je le mets ici sous licence creative-commons pour les générations futures. :D

A part cela, la Foundation est à votre écoute.

Mais faut frapper fort !


1. Certains pensent qu'il est de meilleur ton de ne prétendre appartenir à aucune cabale, sous-entendu « je suis au dessus de cela, et d'elles »
2. Sous entendu, « ma cabale c'est la plus mieux »
3. c'est-à-dire aux États-Unis
4. que je salue
5. En effet, ce dernier après avoir gagné à Troie (par la ruse, certes mais lui, il gagne), être revenu 10 ans plus tard chez lui en évitant plein de dangers (et en passant sept ans chez Calypso et une année chez Circée mais chut) pensait s'être fait reconnaître comme étant The Ulysse puisque son chien est mort dans ses bras (vingt ans après, tu m'étonnes), sa nourrice a reconnu une blessure de chasse et qu'il a réussi à bander l'arc d'Ulysse et à passer une flèche dans douze haches alignées. Et là (après le massacre des prétendants), c'est le boss de fin de niveau, Pénélope qui lui demande s'il peut bouger le lit dans leur chambre. Question anodine ? Eh bien non, car la maison a été construite autour d'un arbre et le lit est sculpté dedans, c'est LA question ultime et vacharde (un peu comme « What is the capital of Assyria? »), mais Ulysse ne s'y trompe pas et il peut rejoindre sa douce sans être tuée par elle, comme à la fin de Karateka, quand tu te jettes dans les bras de la princesse sinon elle te massacre d'un coup de pied, à se demander comment elle a pu se faire prendre mais je m'égare et fais des notes un peu longues.
6. Cela fait comme si vous étiez pote avec
7. Je ne suis moi-même qu'un lumpen-peon contribuant surtout sur une wikipédia mineure, la preuve, on a voulu la fermer au début de ce mois

vendredi 23 avril 2010

Festicabales 2010

Comme annoncé je ne sais plus quand, je ne sais plus où, le prochain Festicabales™ wikipédien se tiendra dans le splendide canton de Neuchâtel, et selon toute probabilité aux alentours du 7-8 août 2010.

Le canton (et la ville) de Neuchâtel, outre l'hospitalité des Neuchateliens et des Neuchatelannes, est également connu pour:
Et ah, oui, son lac.
Plus de détails dans les semaines et mois qui viennent, mais vous pouvez commencer à bloquer la date.
A vos calepins.

mardi 20 avril 2010

Les meilleures choses ont une fin

Profitez-en tant que ça dure: il semble que Constantin Productions, détentrice des droits pour La Chute, ait demandé la suppression de toutes les parodies Youtubesques dudit film.

Y compris, a priori, celle-ci:



Le problème est évidemment plus général, et le sujet abordé a un peu vieilli, mais j'avoue trouver cela dommage.

MISE A JOUR: Woah, Google a mis en place un service de contestation des retraits. Ca m'a pris en gros 30 secondes de dire que oui, les vidéos de wikipédiens nazis sont bien une utilisation en fair use des vidéos de nazis, et hop, 30 secondes plus tard le film était de retour en ligne. A charge maintenant pour le propriétaire des droits de prouver que ce n'est pas du fair use!

Note pour 2010: pélerinage à Mountain View + insertion de l'article Google dans ma liste de suivi pour être sûr qu'il ne lui arrive rien de mal.

lundi 19 avril 2010

Les communiquants communiquent

Traitez-moi de vieux réac. D'encyclopédiste à l'ancienne. De rabat-joie, de rabat-wikipédisme. Dites-moi que je n'y comprends rien, que tout est admissible, qu'il faut regarder le contenu plutôt que le fournisseur de contenus.

Mais quand je vois qu'un "anonyme" de l'agence TBWA édite à la fois l'article sur ladite agence et crée une page sur son président-directeur général je me dis, monsieur Nicolas Bordas, que vous ou vos employés avez une étrange notion du conflit d'intérêts (ou une saine vision de l'autopromotion).

Tout cela, bien sûr et comme indiqué en introduction, sans juger du fond.

vendredi 16 avril 2010

Boomerang

Eh bien justement, puisqu'on en parle, je partage avec vous cet email reçu par mon collègue Youri:
"Cher Youri,
Je suis bloqué à Bangkok à cause de l'éruption volcanique. J'ai profité de mon temps libre pour aller sur Wikipédia et suis tombé sur l'article X. Merci de vérifier que nos chiffres correspondent.
Cordialement,
n+1
Nos données datent de mars dernier. La page en question a été créée en octobre 2007 et n'a pas été touchée depuis, à part par 2 bots, un vandalisme et une révocation. Visiblement, n+1 ne sait pas consulter un historique.

Mais le plus drôle, c'est que je regarde le pauvre Youri maudire son n+1 tout en comparant deux séries de données, et je me dis:

Cette page, en 2007, je l'ai créée.

mercredi 14 avril 2010

Coming out

J'écris -je commets- assez régulièrement des mémos inspirés pour les têtes pensantes qui me nourrissent. Pensez à une caserne de pompiers: une urgence arrive (il s'agit toujours d'une urgence, mot pour lequel je n'arrive pas à trouver d'antonyme), et hop, Popo dis-nous ce qu'on doit en penser: est-ce la fin de la civilisation occidentale telle que nous la connaissons, et que répondre à la presse assoiffée de sang (et de sexe, mais vu la tronche de mes n+2 et du N (majuscule) +3, elle restera sur sa faim à ce niveau)?

Quand un leader du monde libre (ou pas libre aussi, en fait), ou un grand capitaine d'industrie s'exprime avec assurance sur un sujet que rien ne justifie qu'il y connaisse quelque chose, voyez-y la main invisible de sherpas dévoués.

Bref, et que je me renseigne, et que j'essaie d'expliquer que non, ceux d'en face sont des méchants et pourquoi, le tout en 24h chrono parce que sinon tout le monde a oublié de quelle urgence on causait. Le premier réflexe est bien sûr d'aller voir ce que Wikipédia raconte, histoire d'être sûr que j'ai moi-même compris de quoi je m'apprête à parler. Jusqu'à récemment, c'était une information qui ne ressortait pas vraiment dans le produit final, ne serait-ce que parce que quand on justifie son monstrueux salaire par le fait qu'on sait tout sur tout, ça la fout mal de dire qu'ils pourraient se passer de mes services en usant de deux doigts de bon sens.

Et puis, épiphanie comme il m'en arrive assez régulièrement, je me suis aperçu que ma valeur ajoutée n'était pas dans le fait d'expliquer ce que tout le monde peut trouver par soi-même ailleurs: la faculté d'attention de mon lectorat étant limitée1, j'ai décidé de sauter les remarques liminaires et introductives en posant une courte définition et, en note de bas de page
Cf. http://en.wikipedia.org/wiki/nomdelurgencedumoment2.
Pour ensuite profiter de l'espace gagné pour mériter ma pitance en offrant analyse et (éventuellement) solutions.

Coïncidence ou pas, depuis que je me suis résolu à cet excès de franchise, je vois apparaître dans les présentations de collègues et chefs le même type de référence "According to Wikipedia, blablabla..." Ce qui prenait avant une demi-page ou deux diapos à expliquer est désormais expédié en cinq secondes.

En gros, nous utilisons tous Wikipédia dans le cadre du boulot, mais personne n'osait l'admettre. Une fois la brèche ouverte, on s'est aperçu de deux choses:
  1. Tout le monde glane ses infos de base sur Wikipédia, et tout le monde est d'accord que ces infos (en tout cas les exemples et définitions) sont globalement correctes;
  2. Que celui qui ne connaît pas Wikipédia ou ne l'utilise pas est soit un gros menteur, soit un gros naze qui fait perdre leur temps aux gens vraiment intelligents.
Le gain est quantitatif et qualitatif, et tout le monde est content: on entendrait pour un peu le gros soupir de soulagement, un peu comme ces gens qui sont tout angoissés du qu'en dira-t-on à l'idée d'annoncer qu'ils divorcent ou sont homos, et s'aperçoivent in fine que tout le monde est pareil, voire s'en fout.

C'était l'anecdote du mercredi sur comment Wikipédia est devenue une source de vulgarisation professionnellement acceptable.

1. Au delà de deux pages, personne n'a le temps de vous lire à moins que sa vie en dépende. Sur une page de discussion de Wikipédia, je dirais que c'est à partir de deux paragraphes.
2. Je précise que je travaille en anglais, n'y voyez donc pas un message subliminal sur la supériorité de :en vis à vis de :fr.

mercredi 7 avril 2010

Le monde à l'envers

On m'informe que Wikipédia en suédois a décidé de supprimer tous les logos qui ne seraient pas expressément libres de droit. Là où cette décision un peu radicale devient intéressante, c'est que l'une des premières conséquences aura été la disparition du logo de... Wikipédia de l'article la concernant! Idem pour Firefox (à titre de comparaison, les versions francophones sont ici et ).

En cause: le fait que la Fondation Wikimedia ait décidé de copyrighter ledit logo (le considérer donc comme une oeuvre), supposément pour se protéger des utilisations abusives qui pourraient en être faites. Mouais.

Mais tout cela devient vraiment amusant quand on s'aperçoit que d'autres marques n'ont pas ce genre de restrictions parce que, justement, le logo est considéré comme une marque (plutôt qu'une oeuvre): c'est ainsi le cas de... Coca-Cola (oui oui, le vilain soda impérialiste), dont le logotype est ainsi dans le domaine public.

C'était le fun fact du mercredi.

lundi 5 avril 2010

Brèves d'entourage - 2

Alors que je suis à Monterey1, je vais visiter le Monterey State Historic Park. Le musée de la marine est en travaux pour un an, la maison à côté (Pacific House) semble déjà fermée, cela sent le chou blanc sur toute la ligne.

Je me dirige vers la Custom House (entrée libre ET il n'y a que cela d'ouvert) et entre dans le bâtiment. La personne qui s'en occupe est en train de parler avec un petit groupe. Il y a deux salles dont une très grande avec plein de bordel à l'intérieur montrant ce qui arrivait en ville par le port, il y a deux siècles grosso modo. J'y trouve donc des caisses en provenance d'un peu partout dans le monde. Dans la salle du fond, on peut voir les papiers signés par le gouverneur (ou ses petites mains) une fois les taxes prélevées.

Je fais le tour, sachant que c'est tout de même vite fait. Ah tiens, des caisses de thé, c'est sympa. Le panneau mentionne que ce sont des « tea bricks » et donne une définition de cet étrange conditionnement. Mon œil expert repère des « Edit » à côté des sous-titres.... je me dis que c'est vraisemblablement un extrait (non crédité) de l'article anglophone.

Je prends une photo comme preuve ultime de ce détournement (en fait non c'est juste parce que je trouve ça rigolo2) quand une voix à l'entrée me demande si j'ai besoin d'aide ou de renseignements. Je range mon appareil photo en vitesse, remercie la personne de son attention et dit que tout va bien et que c'est très intéressant.

Je quitte la maison en tentant en vain et à son invitation, de visiter Pacific House via une entrée cachée mais par là aussi c'est fermé. Je repars vers Cannery Row en me disant que c'est rigolo de voir un extrait de Wikipédia ici.

Mais non je ne suis pas obsédé par Wikimedia, j'ai juste un œil perçant, des fois.

1: J'en profite au passage pour confirmer aux personnes de peu de foi et de culture que Zorro se passe bien dans ce coin là et qu'il se rend des fois à Monterey et non à Monterrey. Enfin si j'en crois Wikipedia (en).
2: sauf que je ne retrouve plus la photo, aheum...

jeudi 1 avril 2010

Justice divine

La partie la plus simple de la réforme du Comité d'arbitrage (CAr), finalement, aura été la décision de sanction: on peut, suivant la gravité du litige et des faits reprochés, automatiser un peu l'inévitable issue.

Et parce que l'innovation est de moins en moins bien perçue, je précise que l'idée vient de Durova et de l'ArbCom anglophone.

En attendant, pour savoir quelle sera la prochaine décision du CAr, secouez (ou cliquez sur) la boule magique!



PS: et n'oubliez pas de voter pour la candidature admin de la semaine journée.